Dans ces quelques lignes, je vous invite à découvrir qui je suis. Vous me connaissez sans doute professionnellement, de façon superficielle, mais j’ai envie de vous parler de moi en profondeur. Pourquoi? Parce que je suis convaincue que ma personnalité saura vous convaincre que je suis la personne idéale avec laquelle vous désirez former une équipe.
Mon enfance
Je suis née en 1985 dans une petite famille de classe moyenne. Ma sœur (âgée de 4 ans de moins) et moi avons eu une enfance formidable. Des parents aimants et présents. Nous n’avons jamais manqué de rien, même si parfois, les fins de mois étaient plus difficiles à boucler. À l’école, j’étais une élève standard : ni extraordinaire, ni en difficulté. J’avais une forte tendance à obtenir d’excellentes notes dans les matières qui me passionnaient et à devoir étudier davantage pour les matières que j’appréciais moins. Toutefois, jamais il ne m’était venu à l’idée de laisser tomber l’école. Je me voyais graduer de l’université avec un diplôme. Ma mère était technicienne juridique. Je me permets cette précision parce que lorsque j’étais petite, je lui répétais souvent que « jamais je ne ferai le même travail qu’elle » : je le trouvais ingrat, trop demandant et compliqué.
Mes études
Toutefois, et bien malgré moi, j’ai découvert une passion pour le droit au cégep. Question de vouloir « enligner mes flûtes » correctement pour l’université, je décidai de m’inscrire en science politique (de toute façon, je n’avais pas la moyenne nécessaire pour m’inscrire en droit) et de me trouver un petit boulot relié au domaine juridique. C’est à ce moment que j’ai fait mes débuts dans un petit cabinet familial à titre d’adjointe juridique. Quelques mois plus tard, j’étais convaincue : adjointe juridique serait ma profession (p.s. : ma mère en rit encore…).
Ma carrière
Plutôt que d’aller m’inscrire dans une école pour suivre un cours de secrétariat juridique, ma stratégie fut plutôt de postuler dans un plus grand cabinet, au centre-ville de Montréal, lequel œuvrait principalement en litige. Pour ceux et celles qui ne seraient pas familiers avec les divers secteurs de droit, le litige en est un excessivement demandant où les connaissances juridiques et la résistance au stress sont mis à l’avant plan.
Contre toute attente, ma candidature se démarqua et je fus engagée. À cet instant, je compris que, bien qu’un curriculum vitae bien garni soit intéressant, savoir vendre ses idées et sa personne faisait toute la différence. Je connus ma plus grande évolution professionnelle au sein de ce cabinet : débutant avec pratiquement aucune connaissance dans le domaine, j’y ai acquis la grande majorité d’entre elles « sur le tas ». J’apprenais au jour le jour. C’était fantastique! J’apprenais en effectuant une tâche concrète. Ne pas savoir comment faire a priori ne m’a jamais empêché d’essayer et de réussir.
Quelques années plus tard, je réalisais que je souhaitais plus de défis. Je soumis donc ma candidature au sein de cabinets d’envergure nationale. Quel ne fut pas mon étonnement de voir trois d’entre eux me faire des propositions, toutes plus alléchantes les unes que les autres. Je fis mon choix et j’acceptai une offre dans un cabinet où je pratiquerai pendant 7 ans. Bien que mes connaissances en droit furent assez complètes, j’y appris tout de même beaucoup de choses. J’ai échangé avec la clientèle et je me suis investie auprès d’elle comme jamais auparavant. J’y ai découvert un monde de luxe où la rigueur et la perfection se côtoyaient quotidiennement. Rien n’était jamais assez bien, il fallait constamment faire mieux. Impossible de se la couler douce bien assis sur notre chaise. La performance était de mise et rien n’était acquis.
En 2015, j’accouchai de ma fille. Mon premier bébé. Ce fut à la fois la chose la plus merveilleuse et la plus terrifiante que j’ai vécue. Ma fille vit le jour à 29 semaines de grossesse. Ne pesant qu’un maigre 1.8lbs, elle lutta pour sa vie pendant près de trois mois. De longs mois remplis d’inquiétudes. Je ne vous mentirais pas, un événement comme celui-là laisse des séquelles. J’ai dû travailler sur ma personne pour retrouver une confiance en moi. Cet événement m’a confronté à toutes mes faiblesses.
Afin de mieux concilier travail et vie de famille, je décidai de quitter, en 2017, le privé pour aller pratiquer au public. Un nouveau monde s’offrait à moi. Terminé la pression, on ouvre les soupapes et on laisse échapper la vapeur! Après l’histoire de ma fille, je dois avouer que cela me faisait un grand bien. J’avais vécu tant de stress dans les dernières années que ma santé commençait à en prendre un coup. Ce nouveau poste me permit de reprendre pied.
Par je ne sais quel miracle, j’ai accepté de vivre une seconde grossesse. Notre garçon arriva parmi nous en 2018, suite à une grossesse parfaite et sereine. S’en est suivi un merveilleux congé de maternité, un vrai cette fois. Pas un congé partagé en partie avec l’hôpital et les médecins, un bien à moi. Je m’y suis enfin retrouvée. J’ai repris confiance en moi, peut-être même plus qu’avant. J’y ai aussi découvert de nouveaux besoins, particulièrement au niveau professionnel.
Au retour de mon second congé de maternité, je décidai de fonder Patricia Le Caroff, service de gestion. Je voulais être pleinement moi, faire un travail qui ME représentait. Aider et supporter les gens à ma façon. Sur le coup, j’ai douté. Et si je n’y arrivais pas? Si je n’avais pas ce qu’il faut? Si je n’étais pas compétente? Puis, j’ai réalisé que tout au long de mon parcours professionnel, je ne m’étais jamais posé ces questions, j’ai foncé tête première et c’est tout. Si cela m’avait si bien réussi jusque-là, pourquoi ce serait différent aujourd’hui?
Aujourd’hui
Les seuls bâtons dans nos roues sont ceux que nous nous imposons. Je refuse d’en avoir. Je veux continuer d’évoluer et d’apprendre. Je veux perfectionner ce que je connais déjà. Mon parcours m’aura appris, au travers des différentes étapes, ces choses qui me permettent aujourd’hui d’être qui je suis : ouvrir des portes, vouloir apprendre, évoluer, se perfectionner, se surpasser, et ce, tous les jours.
J’espère que ce petit (long?) texte vous a permis de comprendre un peu mieux la personne que je suis et les motivations qui m’animent.
Bonne journée!
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